Archive d’étiquettes pour : durée

Toujours plus difficile pour ceux qui restent...

Il y a peu, je vous parlais de la naissance d’un groupe; je dois donc vous parler de la fin d’un groupe.
Fatalement, mon accompagnement, pris individu par individu, s’arrête toujours. Lorsque l’on met en place une dynamique de groupe, et que tout le monde a commencé à peu près au même moment, les premiers départs risquent forcement d’enrayer celle-ci.
Ce n’est pas une raison pour arrêter le travail en groupe, encore moins pour ne pas en créer en premier lieu, les bienfaits du groupe sont trop nombreux. C’est une donnée organique inévitable, à laquelle chacun des participants (ou presque!) doit faire face. Et qui au final ne doit pas trop perturber. Comme dans tous les organismes vivants, la vie se renouvelle, je fais donc rentrer de nouvelles personnes dans les groupes pour combler les départs. Et le travail en commun ne cesse jamais.

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L'union fait la force.

Je viens de commencer l’accompagnement d’un nouveau groupe.
J’adore ce moment.

En général, j’ai en face de moi une petite dizaine d’individus que leur recherche d’emploi a éprouvé.
Ils ont eu peu d’opportunités de recrutement, quand ils en ont eu. Le temps joue contre eux et leur situation financière est menaçante. Ils commencent à remettre tout en question, leur ciblage, leur valeur, leurs valeurs (j’ai entendu une nouvelle question intéressante cette fois-ci: « faut-il que je mente pour être recrutée? ») et parfois même leur capacité à retrouver une activité. Pour toujours. Nous vivons tout de même dans un monde bien étrange…

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Qu'avez-vous fait pendant tout ce temps?

Lorsque l’on quitte son entreprise sans avoir d’autre offre en main, il y a une période de chômage.
Elle dure plus ou moins longtemps: les extrêmes pour les cadres que j’ai accompagnés jusqu’ici sont de 5 semaines et 16 mois. Mais en moyenne il est raisonnable de compter 6 à 9 mois.
Évidemment la recherche est souvent plus difficile pour les jeunes diplômés et les cadres ayant plus de 35 ans d’expérience que pour les jeunes quadra.
Il est évident également que ceux qui sont totalement mobiles ont un avantage sur ceux que leur situation personnelle cantonne sur une zone donnée, fut-ce la région capitale…
Arrive donc toujours le moment où la question est posée: qu’avez-vous fait durant tout ce temps?
Cela peut être au cours d’un entretien par un interviewer indélicat, provocateur ou simplement pas malin… cela me pose en général plus de problème, lorsque cela vient de vous!

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L’Amour Courtois – Comment encercler l’entreprise de vos désirs.

Dix ans pour pouvoir déposer un baiser sur la main de sa belle.
Dix ans focalisé sur un seul objectif: l’encercler ; faire en sorte que où qu’elle soit, où qu’elle aille, elle entende constamment parler du chevalier par ses proches à elle, ses proches à lui, l’actualité de son monde, les faits et les lieux! A la fin on ne sait vraiment si elle est éperdument amoureuse ou épuisée de résister, mais bien souvent si le preux s’est arrangé pour survivre, elle finit par l’épouser.

Ce début 2011 voit fleurir les annonces. Et les cabinets de recrutement prennent un grand nombre de nouvelles commandes. Cependant mes clients « entreprise » m’ont presque tous dit que leurs budgets pour cette nouvelle année sont quasiment aussi serrés que l’an dernier. Il se pourrait donc que l’embellie soit temporaire. Qu’à cela ne tienne! Quelle que soit la conjoncture économique, je pense réellement que la pratique continue, méthodique et professionnelle d’un certain type d’approche réseau finit toujours par vous permettre d’intégrer l’une des 25 entreprises de vos rêves. J’en fais le constat chaque jour avec les cadres que j’accompagne. Alors devenez le chef de votre projet d’amour courtois, donnez vous une durée raisonnable: à défaut de 10 années, pourquoi pas 10 mois, planifiez et lancez vous dans l’amour courtois.

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J’animais le mois dernier un groupe de travail d’une demi-douzaine d’individus au sein d’une très active et efficace structure d’aide aux cadres sans emploi. Cadres expérimentés, ils participaient à l’atelier de façon contributive, ouverte, polie. Ils jouaient le jeu.
Soudain l’un d’eux, Mr W, homme sans doute très respectable et de fort bonne compagnie en toute occasion, j’en suis certain, se met en tête de me faire passer un très mauvais quart d’heure. Il me contredit systématiquement sans justifier ses arguments ni citer ses sources, et monopolise la parole. Il s’emporte contre les entreprises et leurs dirigeants: ils sont d’un immobilisme stupide et économiquement dangereux puisqu’ils ne voient pas à quel point ils se privent de cadres de valeur, comme ceux presents autour de la table.
Même si sa véhémence choque les participants, aucun d’entre nous n’est véritablement en désaccord avec son propos.

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